Vision école+vélo

L’Alliance école+vélo a pour but de donner aux jeunes le goût du vélo. À long terme, cela devrait encourager davantage d’adultes à se mettre en selle et ainsi contribuer indirectement à diminuer la consommation d’énergie ainsi que la pollution. La promotion du vélo auprès des enfants et des adolescents profite donc à tous!

Encourager la pratique du vélo chez les jeunes
Les statistiques sont sans appel: l’utilisation du vélo chez les enfants et les adolescents a nettement baissé au cours des 15 dernières années. Dans certaines tranches d’âge, la part du vélo a même diminué de moitié. Ce phénomène s’explique par différents facteurs. D’une part, l’utilisation des transports publics a considérablement progressé. D’autre part, les conditions de circulation à vélo ne sont pas toujours très attrayantes. L’expérience montre que, pour pouvoir gagner du terrain, le vélo doit faire partie intégrante de la structure de mobilité des familles et des écoles. Les études le confirment: là où on célèbre la petite reine, les jeunes sont plus enclins à pédaler.

Encourager la pratique du vélo chez les adultes
Comme dit le dicton: «Ce que l’on n’apprend pas jeune, on ne l’apprend jamais.» Les personnes qui font du vélo pendant leur enfance et leur adolescence seront plus enclines à se mettre en selle à l’âge adulte. Il est donc important que la bicyclette soit un incontournable de nos jeunes années, tant pour les déplacements quotidiens que pour les loisirs. Heureusement, les cantons et les communes améliorent au fur et à mesure l’infrastructure cyclable, parfois avec l’aide de la Confédération: raison de plus pour encourager les jeunes à se déplacer à vélo.

Baisse de la consommation énergétique grâce au vélo
Pas besoin d’être ingénieur pour savoir que le vélo est un moyen de transport écologique, car propre et peu gourmand en énergie. Mais c’est aussi un moyen de transport rapide: à vélo, il suffit d’un quart d’heure pour parcourir 5 km. C’est trop fois moins qu’à pied, le tout pratiquement sans consommer d’énergie tierce ni émettre de nuisances sonores ou de polluants. On s’accordera donc sur le fait que tout déplacement effectué à vélo plutôt qu’en véhicule motorisé préserve l’environnement. Et le potentiel de développement du vélo est pharamineux: en Suisse, 50 % des déplacements en voiture sont inférieurs à 5 km. Pour les transports publics, cette proportion atteint même les 80 %.